Aujourd'hui dans ma boite aux lettres une revue que j'avais depuis longtemps dans le vizir,parfois très cher ,parfois introuvable je l'ai enfin trouvé sur Ebay dont je ne suis pas vraiment fan,mais bon au vu du prix 90centimes +frais j'ai commandé,ce n'était pas une enchère !
Il s'agit d'un hors série "Mains et merveilles" de 2003 Abécédaires et marquoirs d'antan .
De quoi réjouir le coeur et les yeux, et bien sûr de quoi broder un petit bout de temps!
Et voici mon préféré,pas seulement les motifs mais les couleurs!
il est brodé sur de la toile pénélope enfin je pense,et c'est sur une toile pareil
que j'aimerais le reproduire!parfait pour l'été tout en bleu !
Je ne saurais dire si tous les marquoirs ici représentés sont des
repro,je ne crois pas vraiment,mais il s'agit de ce faire plaisir après tout!
°°°°°
Vous vous doutez que ma réserve en grilles ne ce limite pas
a ce livre oh non,et c'est pourquoi en feuilletant ces jours çi
me tombe entre mes mains une grille dont j'avais préparé
tout le matériel! mmmhhhhh......Ben oui, j'étais inscrite une fois sur le Forum des Marquoirs et telle une enfant je voulais ce que je voyais!
et en général j'achetais de suite le materiel avec......folie (sourire)
Bref ,je l'a ressort donc afin de lui faire prendre un peu d'air( a la grille)
Et illico presto je lui présente son matériel sorti droit des oubliettes!
après discussion elle est d'accord que je la brode!la chance,elle aurai pu bouder
De chaque côté de la rivière s'étendent De longs champs d'orge et de seigle, Qui couvrent les plateaux et rejoignent le ciel ; Et à travers les champs la route mène Au très imposant Camelot ; Et les gens vont et viennent, Regardant où poussent les lys Autour d'une île là en bas, L'île de Shalott
Saules blanchis, trembles frissonnants, Petite brise, obscurité et frisson A travers l'onde qui passe pour toujours Près de l'île dans la rivière Coulant vers Camelot. Quatre murs gris et quatre tours grises S'ouvrent sur un espace de fleurs, Et l'île silencieuse garde dans sa chaumière La dame de Shalott
Seuls les moissonneurs fauchant de bonne heure, Une partie de l'orge produit, Entendent une chanson qui fait écho joyeusement Venant clairement de la rivière En bas, vers l'imposant Camelot ; Et près de la lune le moissonneur épuisé, Entassant les bottes de céréales sur les hauteurs dégagées, Ecoutant, murmure : c'est la fée La Dame de Shalott
Là, elle tisse de nuit et de jour Un tissu magique aux couleurs éclatantes, Elle a entendu une rumeur dire Qu'une malédiction s'abattrait sur elle si elle restait A regarder en bas vers Camelot. Elle ne sait pas ce que peut être la malédiction Et alors, elle tisse encore plus, Et pense rarement à autre-chose, La Dame de Shalott.
Et passant devant un miroir clair Qui est accroché devant elle toute l'année Les arbres du monde apparaissent.
Elle y voit le grand chemin à proximité Descendant vers Camelot ; Et parfois à travers le miroir bleu Les chevaliers vont à cheval deux par deux Elle n'a pas de loyal et fidèle chevalier La Dame de Shalott.
Mais dans son tissu elle se réjouit quand même De tisser les spectacles magiques de son miroir, Car souvent durant les nuits silencieuses Des funérailles avec parades, lumières Et musique, allaient à Camelot ; Ou quand la lune était au-dessus, Deux jeunes amoureux venaient se marier. Je suis à moitié malade d'ombre dit La Dame de Shalott.
Un bref salut des bords de sa chaumière, Il chevaucha entre les gerbes d'orge, Le soleil vint, éclaboussant à travers les feuilles, Et s'enflamma sur les guêtres cuivrées Du brave Messire Lancelot. Un chevalier à la croix-rouge pour toujours agenouillé Vers un dame, dans son bouclier Qui scintillait sur le champ jaune, De la lointaine Shalott.
Son large front clair rayonnant sous le soleil, Sur ses sabots brillants son cheval avançait ; De dessous son casque fleurissaient Ses boucles noires alors qu'il chevauchait Alors qu'il chevauchait vers Camelot. De la berge et de la rivière Il entra comme un éclair dans le miroir de cristal, « Tirra Lirra » près de la rivière Chanta Messire Lancelot.
Elle laissa son tissu, elle laissa son métier à tisser, Elle fit trois pas à travers la pièce, Elle vit la fleur de nénuphar, Elle vit le casque et le panache, Elle regarda vers Camelot. Le tissu s'envola et partit au loin Le miroir se brisa de part en part « La malédiction vient sur moi » cria La Dame de Shalott.
Dans le vent d'est orageux et accablant, Les bois jaune pâle blêmissaient, Le vaste ruisseau entre ses berges gémissait, Le ciel bas tombait à verse Sur l'imposant Camelot. Elle descendit et trouva une barque Laissée à l'eau au-dessous du saule, Et à l'angle de la proue elle écrivit La Dame de Shalott.
Et en bas, l'étendue vague de la rivière Comme quelque brave voyant en transe Comprenant tout-à-fait son propre malheur- Avec une expression transparente, A-t'elle regardé Camelot ? Et à la fin du jour Elle desserra la chaîne et s'allongea ; Le courant l'emporta au loin La Dame de Shalott.
On entendit une chanson, mélancolique, sacrée, Chantée fortement, chantée doucement, Jusqu'à ce que son sang fut lentement gelé Et que ses yeux fussent complètement voilés Tournés vers l'imposant Camelot. Car avant qu'elle atteigne avec le courant La première maison au bord de l'eau, Pour y chanter sa chanson, elle mourut, La Dame de Shalott.
Sous la tour et le balcon, Près du mur du jardin et de la galerie, En une forme brillante elle flottait, Pâle comme la mort entre les hautes maisons, Silence dans Camelot. Dehors sur les quais ils arrivèrent Chevaliers et bourgeois, Seigneur et Dame, Et autour de la proue, ils lirent son nom, La Dame de Shalott.
Qui est-ce ? Et qu'est-ce que ceci ? Et tout près dans le palais éclairé Mourut le son de l'acclamation royale ; Et ils se signèrent de peur Tous les chevaliers à Camelot ; Puis Lancelot réfléchit un instant Il dit : « Elle a un beau visage » Dieu dans sa miséricorde garde sa grâce.......... Pourquoi ne pas le lire ou relire! Un tableau célébre en illustration De John Waterhouse